Tout a commencé alors que Brahim se trouvait à Alger. « J’ai reçu un message du cabinet de Tony Estanguet, le président de Paris 2024, » raconte Timricht. « Nous nous étions rencontrés dans le cadre de mon association qui apprend aux enfants des quartiers défavorisés à nager. Mon interlocuteur voulait savoir quand je rentrerais à Marseille. J’ai répondu : ‘Jeudi soir’. ‘Ah, c’est embêtant, on vous a mis sur la liste des porteurs de flamme jeudi matin !' »
Ne pouvant refuser un tel honneur, Brahim a modifié ses plans et est rentré la veille au soir. « Les organisateurs nous rappellent que cette occasion est unique dans une vie, et c’est vrai, » confie-t-il. « Ce matin-là, j’ai eu l’impression de faire immédiatement partie d’une même famille avec les autres porteurs de flamme. »
L’enthousiasme et la fierté étaient palpables. « Ma fille de 10 ans m’a dit : ‘Je te félicite en tant qu’assistant qui va porter la flamme!' », se souvient-il avec émotion. « Depuis, les gens qui me téléphonent commencent la conversation par ‘allô, le porteur de flamme ?’. Je pense que cela va me rester à vie ! »
Par son parcours, Brahim Timricht illustre parfaitement la mission des Jeux Olympiques : unir les peuples et inspirer les générations à venir par des valeurs de solidarité et de dépassement de soi.
Ainsi, à travers l’acte symbolique de porter la flamme olympique, le directeur du Grand Bleu a non seulement vécu un moment inoubliable, mais il a également renforcé l’espoir et l’inspiration au sein de sa communauté, prouvant que chaque geste compte pour le bien de l’humanité.